Sadaharu Aoki - Paris 5 : et pourquoi pas des haricots rouges dans la bûche de Noël ?

‹‹ Cinq tablettes ›› décernées par le Guide des Croqueurs de Chocolat 2012, ‹‹ Ambassadeur 2012 ›› au Salon du Chocolat de Paris, inscrit au Top 5 des ‹‹ Meilleurs Pâtissiers 2012 ›› par le Gault et Millau, comme en 2011 d’ailleurs, médaille de la Ville de Paris 2011, élu ‹‹ Meilleur Pâtissier de l’année 2011 ›› par le Guide Pudlo, élu ‹‹ Master Chef Pâtissier ›› au Japon en 2011… N’en jetez plus, la cour des honneurs est pleine sans compter et en toute subjectivité assumée notre « meilleur pâtissier à nous » ! Nous, capables de traverser Paris du nord au sud un week-end de Noël et de manifestations, pluvieux, gris et froid pour croquer un mille-feuille au thé matcha, tout ça pour découvrir qu’arrivant un peu tard dans l’après-midi, tout le monde avait eu cette même idée et qu’il n’y avait plus de mille-feuille ! Troublés nous en oublions même de vous dire que nous faisons ici l’éloge panégyrique de Sadaharu Aoki, le Chef Pâtissier japonais venu s'installer à Paris, vingt-deux ans déjà qu’il nous étonne et nous séduit. 

Plus de mille-feuille ? Hors de question de repartir d’ici le ventre vide, il faut retraverser Paris du sud au nord  (un week-end  de…, bis repetita). Les bûches de Noël nous donnent déjà envie d’être le 24 au soir, ou le 25  ou un autre jour de décembre et pourquoi pas aujourd’hui, Saya, Sensuelle, Bamboo, de jolis noms pour de jolies bûches qui font le lien entre la France et le Japon : biscuit Joconde, génoise, crème au thé vert, cognac, chantilly, pâte de haricot rouge, kirsch, punch au thé vert, comme une danse jolie et joyeuse entre l’occident et l’extrême-orient. Et pourquoi pas  patienter avec l’éclair de Noël, rigolo comme un clown, des figues et des griottes mais attention avec de la crème au Kirsch, et de la couleur, c’est vif et brillant, rouge  comme un manteau de petit Père Noël que l’on pique dans la bûche, vert comme un manteau de petit lutin que l’on pique aussi…

Ce sera finalement deux grands classiques au thé vert. La petite fourchette casse Bamboo, le gâteau patiemment construit, n’y a-t-il pas là un plaisir sadique enfantin à casser l’assemblage parfait ? Que celui qui n’a jamais écrasé un joli pâté de sable nous jette la première pierre. La poudre magique  transforme ce parallélépipède rectangle vert et noir en un mystérieux objet de désir, un biscuit Joconde puis de la crème au thé vert puis de la ganache au chocolat noir et aussi du punch au thé vert. ‹‹ C'est délicieux ! ››. Et on sait que  Sadaharu Aoki  nous répondrait ‹‹ très bien mais je peux faire encore mieux ››. Peut-être comme avec  ce Azuki (comme le nom du haricot rouge au Japon) ? Cette autre construction bûchesque avec de la pâte de haricot rouge, ne faites pas beurk ! On vous a vus ! C’est doux, subtil, à peine sucré, il nous faut monter un collectif pour la reconnaissance du haricot rouge dans la pâtisserie française ! « J'aime faire simple. Mais lorsqu'on fait simple, la difficulté c'est qu'on ne peut pas tricher », dit le sage pâtissier et c’est ce que nous aimons ici, une simplicité très sophistiquée ! 

 

Pas étonnant alors de découvrir une collaboration avec Anne-Sophie Pic, ces deux-là étaient faits pour imaginer ensemble des bijoux chocolatés, nous en emporterons une petite boite, 20 euros, belle comme un nuancier de couleurs, et dans notre retraversée de Paris, nous passerons le temps en récitant les parfums dont parle si bien la Chef Pic : « Les chocolats sont le fruit d’un dialogue autour de ce qui nous tient tant à cœur : l’extrême qualité des produits, la création d’associations nouvelles et gourmandes, le plaisir absolu. Ensemble, nous avons choisi de travailler autour d’accords issus de ma cuisine et de ses délices sucrés : la cire d’abeille florale et inédite, le genièvre éclairé du citron jaune, la délicatesse ambrée de la bière, la fraîcheur de la camomille, l’audacieux accord menthe / thé fumé, ou encore le contraste anis et vanille racontent cette conversation autour de ma cuisine. L’évanescence de la verveine, l’équilibre du poivre sanchô avec la douceur du marron, la gourmandise du thé genmaicha associé au praliné, les saveurs fumées et ambrées du mélange cognac et sésame, la stridence du mojito et la force de la truffe noire et du shichimi, mélange d’épices japonais, signent le répertoire de goût spécifique de Sadaharu et nous introduit dans de nouvelles contrées gustatives…. »
Tout est dit ! Ne passez pas à côté de ce plaisir, avant la fin du monde parce qu’après il sera trop tard, et aussi après pour se rappeler comment c’était bien avant !
Répétons encore : truffe noire, shichimi, cire d’abeille, verveine, poivre sanchô, camomille, citron jaune, marron, sésame, cognac...

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Sadaharu Aoki - 4 adresses à Paris, 5 adresses au Japon et 2 adresses à Taîwan

Les boutiques de Paris :

56 boulevard de Port Royal, 75005 Paris (cliquez sur l'adresse pour afficher le plan)

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Métro : Les Gobelins

Ouvert du mardi au dimanche de 10:00 à 19:00, sauf le dimanche 18:00

35 rue de Vaugirard, 75006 Paris (cliquez sur l'adresse pour afficher le plan)

Téléphone : 01 45 44 48 90

Métro : Saint-Placide, Rennes

Ouvert du mardi au samedi de 11:00 à 19:00 et le dimanche de 10:00 à 18:00

25 rue de Pérignon, 75015 Paris (cliquez sur l'adresse pour afficher le plan)

Téléphone : 01 43 06 02 71

Métro : Ségur

Ouvert du lundi au samedi de 11:00 à 19:00

Lafayette Gourmet, 40 boulevard Haussmann, 75009 Paris (cliquez sur l'adresse pour afficher le plan)

Métro : Chaussée d'Antin - La Fayette

Ouvert du lundi au samedi de 9:30 à 20:00, sauf le jeudi 21:00

 www.sadaharuaoki.com

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Comments

[lamuse59]

j'adore ce patissier, ces créations sont juste délicieuses

[Fabulous]

superbe ! vous avez raison : lançons la révolution du haricot rouge, ^-^

joyeux noël à tous



Fabienne